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--►en ce début d'année 2024, en
dépit des conflits dans le monde (Ukraine-Russie 24/02/2022 _
Israël-Hamas 07/10/2023) et les tensions au MO (mer Rouge), en Asie
(mer de Chine,
Corée du Nord et du Sud)... le coût du Brent
est contenu dans une fourchette 75-80 $/b et le gaz, qui
était passé au-dessous du seuil des 30 €/Mwh, vient d'atteindre les
33 €/Mwh à la fin de la 1ère semaine de janvier en raison de la
vague de froid prévue dans les jours prochains...au
cours des 2ème et 3ème semaine de janvier, de nouvelles tensions
géopolitiques (attaques US+GB contre des sites Houtis au Yémen)
conjuguées aux vagues de froid qui sévissent aux USA et en Europe
entraînent, le vendredi 12/01, le Brent au-delà des 80 $/b, pour
revenir autour des 78 $/b, en raison des perspectives économiques
atones pour 2024...quant
au gaz, les records d'approvisionnement de la Norvège, entraînent le cours
en dessous des
30 €/Mwh...au cours de la 4ème semaine de
janvier, le Brent passe le seuil des 83 $/b, poussé par la
vague de froid aux USA et en UE, la diminution de la production US
de pétrole et de gaz de schiste, la baisse des stocks US et le
vendredi 26/01, l'incendie d'un tanker par un missile houthis ...
le prix du gaz oscille autour des 25 €/Mwh
(meilleures prévisions météorologiques...)
--►fin janvier - début février, retournement du marché pétrolier
avec un Brent qui repasse en-dessous des 80
$/b en raison: 1_des ''mauvaises'' nouvelles en
provenance de la Chine (faillite de la société immobilière Evergrande,
croissance ''molle'' avec une contraction de l'indice manufacturier
< à 50% pour le 4ème mois consécutif donc moins d'importation
pétrolière, 2_ la FED qui n'envisage pas, dans l'immédiat, la baisse
de ses taux directeurs (5,25%-5,50%) d'où un dollar fort, 3_ la
rumeur d'une trêve entre Israël-Hamas...quant au gaz, ce dernier
reste au-dessous des 30 €/Mwh (stocks de GNL importants,
températures au-dessus des moyennes saisonnières...). Au cours de la
semaine du 5 au 9 février, les risques géopolitiques (M.O.,
Ukraine...), ont ''boosté'' le Brent au-delà des 80 $/b... le cycle
du ''yoyo'' se poursuit au rythme des annonces de lancement de
missiles... le gaz continue sagement son chemin...du 12 au 18
février, le Brent passe au-dessus de 83 $/b en raison, d'une part,
d'une baisse ''moins rapide'' de l'inflation aux USA à 3,1% au lieu
de < à 3% et ainsi, d'un ''espoir'' qui s'éloigne d'une diminution
des taux directeurs par la FED, et d'autre part, les derniers chiffres publiés par l'OPEP sur les prévisions de
consommation (+ 2,3 Mb/j) pour 2024 (104,4 Mb/j) et 2025 (106,2 Mb/j) après 2023
(102,1 Mb/j), 2022 (99,8 Mb/), 2021 (97,5 Mb/j), 2020 (91,7 Mb/j) et
2019 (99,8 Mb:/j), renforcée, en fin de semaine, par les risques
géopolitiques (Iran, mort suspect de l'opposant russe de A.Navalny...)...
mais au cours de la 3ème semaine de février le Brent revient vers
les 80 $/b .. le ''yoyo continue"....
Pour le gaz, franchissement, à la baisse, du seuil des 25 €/Mwh,
en raison des températures bien au-dessus des moyennes saisonnières
et, de ce fait, des stocks, pour la même période de l'année, aux
environs de 65% au lieu des 50%...
--►fin février-début mars, poursuite du yoyo... le Brent
revient sur les 82 $/b suite aux incertitudes au M.O. (attaques houthis...,
graves incidents au cours de distributions d'aides alimentaires à
Gaza donc l'espoir d'une trêve s'amenuit), aux perspectives de
prolongation de la réduction de l'OPEP+, à la légère reprise de
l'activité manufacturière en Chine, à la ''désinflation'' US (2,4 %
sur un an) d'où un ''desserrement'' possible des taux directeurs de
la FED dans les prochains mois...quant au gaz, la tendance est à la hausse (> 25 €/Mwh), malgré l'annonce par le Qatar,
de croître sa production de gaz à 142 Mt d'ici 2030 et les stocks à
65%....
___à la mi-mars et la semaine suivante, le Brent qui avait franchi le seuil des 87 $/b (niveau
de novembre 2023) en raison des prévisions ''déficitaires'' de
l'offre en 2024 par les agences (AIE=Agence Internationale de
l'Energie et de EIA=Energy Information Agency) renforcées par la
prolongation jusque fin juin, de la réduction de production de
l'OPEP+ et revenu autours des 85 $/b après le maintien des taux
directeurs de la FED renforçant ainsi le $ ... le prix du gaz se dirige vers les 27 €/Mwh,
les problèmes liés aux opérations de maintenance des champs gaziers
norvégiens ne doivent pas être étrangères à cette hausse...au cours
de la dernière semaine de mars, le cours du Brent reprend le chemin
des 87 $/b à la suite des craintes de baisse de la production de
l'OPEP+ et notamment de la Russie, où de nombreux sites
''énergétiques'' ont été touchés par des drones ukrainiens... quant
au gaz, celui-ci se maintient vers les 27 €/Mwh...
--►au cours de la
1ère semaine d'avril, le prix du Brent ''flirte'' avec les 90 $/b,
suite à de nouvelles tensions géopolitiques (raid meurtrier
israélien sur une annexe de l'ambassade iranienne à Damas) et un
regain d'activité en Chine d'où une hausse de la demande et un
risque d'une offre plus faible...malgré l'attaque massive iranienne
dans la nuit du 13-14 avril (en réponse au raid israélien), le
marché mise sur un ''apaisement'' plutôt qu'un ''embrasement''
lequel maintient le Brent autour des 90
$/b...quant au gaz, après avoir ''flirté'' quelques jours aux
environs des
27 €/Mwh, repasse au-dessus des 30 €/Mwh en raison probablement des
prévisions climatiques plus hivernales et des problèmes
d'approvisionnement en gaz norvégien (fuite de gaz à l'usine de GNL
d'Hammerfest)... au cours de la 3ème semaine,
l'annonce du
rebond inattendu de l'inflation US en mars (3,5% au lieu de 3,2
espérée...) va, probablement, entraîner le maintien des taux directeurs de la
FED en juin...d'où un dollar fort et, de ce fait, un renchérissement
du brut pour les aux autres devises...durant la 4ème semaine
d'avril, l'apaisement du conflit au MO semble ''remporter''
l'adhésion des marchés...le Brent reste au-dessous des 90 $/b...
malgré la perspective d'un durcissement des sanctions US contre
l'Iran et le Venezuela (diminution de l'offre..)... le gaz revient
au-dessous des 30 €/Mwh en raison des prévisions météorologiques
plus clémentes...
--►l'annonce, en cette fin d'avril - début de mai, de l'augmentation des stocks US (460 Mb) et notamment
de celui des stocks stratégiques (366 Mb)... plus d'offre que de
demande... (production US > à 13 Mb/j) et la perspective d'un apaisement dans le conflit Israël-Hamas
(voire une trêve)... ont entraîné
le marché en dessous des 85 $/b, en outre, le maintien de la FED des taux
directeurs (5,25%-5,5%) renforce le $ par rapport aux autres devises
ce qui provoque un renchérissement des cours... quant au gaz, les
températures ''hivernales persistantes'' entraînent le marché vers
les 30 €/Mwh...
___ au cours du mois de mai, le cours du Brent a évolué (82-84 $/b)
selon les tensions géopolitiques (M.O. et Ukraine) et les
informations économiques (les prévisions de production de OPEP+ en
2024 = 104,5 Mb/j (2023= 102,2 Mb/j) et 2025 = 106,3 Mb/j - ces
prévisions diffèrent de AIE 2024= 103,3 Mb/j) _ la baisse de
l'inflation US sur un an de 3,4% en avril contre 3,5% en mars
conforte la FED de maintenir ses taux et donc renforce le $...), le
gaz se maintient autour des 30 €/Mwh...n'oublions pas, les violents
incendies qui sévissent actuellement au Canada et menacent la
productions (2 Mb/j) des sables bitumineux... suite à des fuite sur
le gazoduc (Langeled) reliant la Norvège à la Grande Bretagne, propulse le cours au-delà des
34 €/Mwh, favorisé également par une forte demande de GNL en Asie..
--►fin mai-début juin, le Brent flirte avec les 81 $/b en attente
des résultats de la réunion en visioconférence (dimanche 2 juin)
des 22 pays de l'OPEP+ qui, probablement, prolongeront leurs coupes
de production (2,2 Mb) jusqu'à la fin de l'année. Par ailleurs, la
contraction de l'indice manufacturier chinois en mai, indique une
reprise économique ''en demi-teinte'' depuis la fin du Covid, d'où
une demande plus faible que prévue et, aux USA, l'inflation stagne
et avec elle, s'éloigne la date de la baisse des taux directeurs de
la FED...le gaz se maintient autour des 33 €/Mwh, en raison des
problèmes d'approvisionnement en gaz norvégien (fermeture du gazoduc
- Langeled - reliant la Grande Bretagne à la Norvège) et une plus
forte demande des pays asiatiques touchés par une vague de
chaleur...A la réunion du 02/06 de l'OPEP+, l'évocation d'une
''possible'' augmentation graduelle de la production au cours du
second semestre, a provoqué une chute du cours du Brent vers le 77
$/b, pour revenir en fin de quinzaine vers les 82-83 $/b...quant au gaz, l'inquiétude sur les
approvisionnements persiste (33 - 35 €/Mwh) malgré des stocks
''confortables''...pour les jours les plus longs de l'année, le
Brent se maintient sur le seuil des 85 $/b à la suite des nouvelles
tensions géopolitiques entre Israël et le Hezbollah au sujet du
Liban et une demande US en
hausse. Stabilité du cours du gaz 34-35 €/Mwh...à la fin du 1er
semestre, le Brent persiste sur les 85 $/b et le gaz sur les 34
€/Mwh..
--►Au cours de la 1ière semaine du mois de juillet, le
Brent franchit la barre des 87 $/b...en
raison de la baisse des stocks US, de la crainte d'une extension de
la guerre entre le Hezbollah et Israël, de l'ouragan Beryl qui se
dirige vers le Golfe du Mexique qui risquerait d'entraîner des
interruptions de production de brut. Le gaz se maintient autour des
33 €/Mwh malgré l'annonce UE d'un 14ème train de sanctions contre
la Russie (interdiction du chargement de GNL russe... La fin de la
seconde semaine de juillet a été marquée par le retour du Brent sur
les 85 $/b à la suite du discours du Président J.Biden faisant état
de progrès dans les négociations sur un possible ''cessez-le-feu''
au M.O et des conséquences ''moindres'' de l'ouragan Béryl...quant
au gaz, ce dernier évolue dans un canal 30-31 €/Mwh en dépit d'une
interruption sur le gisement norvégien d'Oseberg et de la fermeture
du terminal GNL ''de Freeport LNG'' au Texas (Ouragan Béryl)...la
fin de la 3ème semaine a enregistré une baisse brutale du Brent vers
les 82 $/b à la suite de l'annonce du ralentissement du rythme de
croissance du PIB chinois au 2ème trimestre (4,7% sur un an contre
5,3% au 1er - crise immobilière+ chômage des jeunes 20%+tentative
d'un plan de relance_IIIèmePlénum) de même au USA (augmentation
hebdomadaire des chômeurs) donc une demande de brut
moindre (n'oublions pas la tentative d'assassinat de Trump le 13/07
et, par voie de conséquences, une plus grande ''sympathie'' dans sa
réélection à la présidences des USA en fin d'année et... sa
politique de ''forages d'exploration pétrolière.... we drill, baby,
drill... '') ...stabilité du gaz autour des 32 €/Mwh...ces tendances se
sont maintenues au cours de la 4ème semaine...
--►fin juillet début août, les économies en ''bernes'' US et
Chine (indices manufacturiers en baisse) occultent les risques
d'embrasement au M.O. ( frappes israéliennes au Liban
''élimination'' du chef militaire du Hezbollah et en Iran
''élimination '' du chef politique du Hamas) et entraînent
le
Brent, après une excursion au-dessus des 81 $/b, vers les 77 $/b. Quant au gaz, ce dernier semble plus
sensible aux évènements du M.O., car il subit
une hausse substantielle au-dessus des 36 €/Mwh...au cours de
la semaine du 5 au 9/08/2024, l'indicateur US d'allocation chômage a
baissé... le risque de récession s'éloignerait-il ?..le
Brent remonte vers les 80 $/b et le gaz
vers les 40 €/Mwh, un plus haut depuis décembre 2023...probablement
dû à l'incursion ukrainienne dans la région de Koursk, non loin d'un
noeud de transit de gaz...A la mi-août, poursuite du ''yoyo'' du
Brent autour des 80 $/b partagé
entre risques géopolitiques (MO + Russie-Ukraine), diminution de
la consommation (Chine + USA + EU) et augmentation des stocks US
(430Mb).... Par ailleurs, l'AIE informe que la consommation mondiale de pétrole ralentit sa
croissance en 2024 à 103,6 Mb/j (OPEP 104,3) contre 102,09 MB/j en
2023 et 100,6 Mb/j en 2019 dont EU= 14,1 Mb/j (14,25 Mb/ en 2023 et
15,1 Mb/j en 2019) , les Amériques 31,5 Mb/j (31,4 en 2023)
Asie-Pacifique 38,9 Mb/j (38,1 Mb/j en 2023) dont la Chine avec 16,8
Mb/j (16,5 Mb/j en 2023), le MO avec 9,09 Mb/j (9,05 Mb:j en 2023)
enfin l'Afrique 4,4 Mb/j (4,3Mb/j en 2023). Le gaz, s'accroche au 39
€/Mwh... au cours de la 3ème semaine, le ''yoyo'' du Brent continue pour les
mêmes raisons citées ci-dessus, à cela s'ajoute un ''assouplissement''
de la politique monétaire de la FED après le discours de son
président J.Powell, qui laisse présager, au mois de septembre
prochain, une baisse des taux directeurs... en effet, le rythme de
l'inflation ralentit (2,6% contre 2,7% prévu)...la dernière semaine d'août
enregistre un Brent qui décline, à nouveau, vers les 77 $/b malgré l'arrêt de la moitié de la production libyenne
(1,2 Mb/j) et une croissance du PIB US au 2T à 3% en rythme
annualisé et 1,4% au 1erT... mais la perspective d'une hausse de la
production OPEP+ en octobre, prédomine aux yeux des opérateurs
pétroliers...quant au gaz, son maintien autour des 39 €/Mwh en dépit
de l'excellente nouvelle ''un stockage de gaz à 90% atteint avec plus de 2 mois
d'avance''... mais l'annonce de la fin du transit du gaz russe vers l'UE via
l'Ukraine à la fin 2024, a renforcé le cours..
--►en ce début du mois de
septembre, les craintes sur les économies Chinoise et Américaine
éclipsent le report des augmentations de production de
l'OPEP+ et ''plongent'' le Brent au-dessous
des 70
$/b (niveau mai-juin 2023)... le gaz ''s'accroche'' aux 36
€/Mwh... au cours de la seconde semaine de septembre, le Brent
repasse au-dessus des 70 $/b motivé: 1- par l'arrivée de l'ouragan
Francine dans le golfe du Mexique qui provoquera l'arrêt de nombreux
producteurs, 2 - par l'annonce, très probable, de la FED la semaine
prochaine, de la baisse (la 1ère depuis 4 ans) de ses taux
directeurs favorisant ainsi les achats de pétrole (baisse du $ par
rapport aux autres monnaies).. quant au gaz, son cours se consolide
autour des 35 €/Mwh..La 3ème semaine voit le Brent grimper vers
les 75 $/b à la suite de l'annonce de la FED de la baisse de
50 points de base de ses taux directeurs (4,75%, 5%) et un
regain de tension au MO (explosions de bipeurs et de talkies-walkies
appartenant à des membres du hezbollah)... le gaz ''cantonne'' vers
les 35 €/Mwh...au cours des derniers jours de septembre
le Brent chute
vers les 72 $/b malgré: 1_ des tensions de plus en plus
inquiétantes en provenance du M.O. (élimination du chef religieux du
Hezbollah au Liban - H.Nasrallah- par un missile israélien) 2_mardi 24/09/2024, la Chine,
1ère importatrice de brut,
abaisse son taux directeur de 2,3 à 2% et annonce un plan de relance
> 140 G$ pour encourager une consommation intérieure en berne....mais
la reprise probable des exportations libyennes (un accord serait intervenu
entre les deux gouvernements 'Tripoli-Benghazi' -production libyenne
1,2 Mb/j.) et l'annonce par l'Arabie Saoudite (confronté
probablement à un pb budgétaire et ce malgré qu'elle soit le 1er exportateur de brut
avec actuellement 9
Mb/j mais a les capacités d'en produire 12 Mb/j) d'ouvrir,
prochainement, ses vannes pour compenser la
baisse du prix du brut, pèsent d'avantage sur le cours du Brent...le gaz malgré un niveau de
stockage élevé, le cours remonte vers les 38 €/Mwh
poussé, probablement, par la baisse des
températures en dessous-des moyennes saisonnières..
--►fin septembre-début octobre: en réponse à l'élimination du chef
religieux du Hezbollah (H.Nasrallah), l'Iran a lancé, pour la
seconde fois, mardi 1er octobre, environ 200
missiles sur l'Israël qui menace de détruire les infrastructures
pétrolières iraniennes. Ainsi la prime au risque d'extension
des tensions au M.O. a propulsé, dans un premier temps, le cours du
Brent vers les 81 $/b (81,16 $/b) pour se stabiliser autour des 78 $/b en fin de
semaine. Selon les experts, l'offre est supérieure à la demande (les
économies US, Chine et EU ont des difficultés à se relancer,
l'Arabie saoudite et les Emirats envisagent d'ouvrir les vannes
comme le font certains pays de l'OPEP, notamment le Kazakhstan_exporte 1,6 Mb_ et n'oublions pas l'accord en Libye
(prod=3,4 Mb/j---> export > 1 Mb/j). Le
gaz suit le pétrole... pour atteindre les 40 €/Mwh.. . Au
cours de la seconde semaine
d'octobre, l'absence d'intervention d'Israël... tempéré par le
président Joe Biden, a stabilisé le cours du
Brent autour des 78 $/b et le gaz à 39 €/Mwh...la 3ème semaine
a été marquée par le retour du Brent sur les 73 $/b dû: 1 _ à la
perspective d'un assouplissement d'une riposte israélienne sur les
infrastructures pétrolières iraniennes à la suite de l'élimination
du chef du Hamas (Y. Sinouar - cerveau de l'attaque meutrière - plus
de 1 200 morts - du 7 octobre 2023), 2 _ à l'annonce de l'AIE qui
prévoit une offre excédentaire en 2024 (ex:prod.USA= 13,4 Mb/j) et un
ralentissement de la demande (économies US+Chine+UE en berne _
la Chine annonce une croissance de son PIB plus faible en 2024: 4, 6
% au lieu de 5% prévue..et ce malgré les mesures de soutien à son
économie intérieure (baisse des taux et facilités à l'accès immobilier)..._Christine
Lagarde (BCE) abaisse à nouveau les taux de 25 pts à 3,25% (inflation FR=1,1%,
Zone UE=1,7% en sept, 2,2% en août, et 4% en sept.2023 plus haut
taux depuis la création de l’euro en 1999)
car l'économie européenne stagne (faible croissance 0,8% en 2024)))...
le gaz se maintient autour des 39 €/MWh.. au cours de la 4ème
semaine et début de la 5ème, poursuite du ''yoyo'' du
Brent variant d'un plus haut à 76,54 $/b à un plus bas le 28/10
autour des 72 $/b, selon les annonces:_1_ appel des USA à mettre fin
à la guerre au M.O._2_hausse des stocks US_3_ ralentissement des économies Chinoise+US+UE...
4_riposte ''modérée'' israélienne sur des sites
essentiellement militaires, suite à l'attaque iranienne du 1er octobre..__ pour le gaz > 40 €/Mwh
malgré des stocks élevés (~95%) et une hausse de la production
norvégienne mais, inquiétude sur les approvisionnements due aux
tensions au M.O., aux inquiétudes sur les approvisionnements
norvégiens et à la baisse prévue des températures...
--►fin
octobre-début novembre, le cours du pétrole (<
73 $/b) deviendrait-il
''insensible'' aux risques géopolitiques et notamment
à ceux du M.O.????
La surabondance attendue de pétrole (selon AIE)
est tellement importante
qu'elle devrait limiter les effets sur les prix d'un conflit encore
plus étendu au Moyen-Orient" (ralentissement de la croissance des économies
US+Chine+UE).... le gaz repasse
sous les 38 €/Mwh...
_ haut de page
2023
-►février 2024 GRTgaz
publie la consommation de gaz en 2023 en France au plus bas depuis 30 ans...
--->
https://www.connaissancedesenergies.org/afp/la-consommation-de-gaz-en-france-en-2023-au-plus-bas-depuis-une-trentaine-dannees-selon-grtgaz-240227
-►mars 2024 Les émissions mondiales
de CO2 liées à l'énergie enregistre un nouveau record en 2023:
----> https://www.connaissancedesenergies.org/afp/les-emissions-mondiales-de-co2-liees-lenergie-un-nouveau-record-en-2023-240301
---->
https://www.revolution-energetique.com/nouveau-record-demissions-de-co2-liees-a-lenergie-en-2023/?utm_source=NLRE&utm_medium=email&utm_campaign=hebdo&pnespid=GLYw9ENUuCwVlEWTu4_NTxESrQJikqguugtTGLgcK5.K0aUyxcH._yc2tc1mb7exe7uFeJiUPQ
-►en ce début d'année 2023
restons ''POSITIFS'', le maintien des températures au-dessus des
moyennes saisonnières entraîne une diminution de notre consommation
de gaz pour le chauffage et l'impact sur nos stocks ne peut être que
bénéfique...d'où un prix du gaz autour de 60 €/Mwh, légèrement
en-dessous du début de janvier 2022...La vague de froid enregistrée
au cours de la troisième semaine de janvier a eu peu ''incidence''
sur le prix du gaz en raison probablement du niveau élevé de nos
stocks...quant au Brent, il se dirige lentement vers les 90 $/b dû
aux nouvelles en provenance de
la Chine: levée des restrictions sanitaires dans l'espoir d'une
''détente sociale'' et d'une reprise économique MAIS, en contre-partie semble-t-il,
d'une propagation plus
importante du Covid 19...la baisse du billet vert contribue
également à cette montée progressive du cours..par ailleurs, selon
l'Agence Internationale de l'Energie (AIE), la demande mondiale de
pétrole devrait progresser en 2023 pour atteindre environ les 102 M/bj
(actuellement # 100 M/bj)...En fin de janvier, le retour prévisible
à des températures plus clémentes et ''l'assurance'' des stocks de
gaz entraînent un retournement du prix
du gaz vers les 55 €/Mwh...
_ au cours de la 1ère semaine de février, malgré les températures
basses enregistrées (en dessous des moyennes saisonnières) le cours
du gaz se maintient dans une fourchette ''raisonnable '' 50/60 €/Mwh,
due probablement par la bonne tenue des stocks et de
l'approvisionnement en GNL...
En revanche la tendance du cours du Brent progresse en raison 1_de la
reprise économique ''espérée'' de la Chine après le
''desserrement'' sanitaire, 2_du séisme ''catastrophique et
meurtrier'' que subissent la Turquie et la Syrie (fermeture d'un
terminal d'exportation), 3_ de l'arrêt de l'approvisionnement par
les ''réserves stratégiques'' US, 4_ de la menace de réduction de 5%
de la production russe. A la mi-février, le retour à des
températures plus clémentes (voire au-dessus des moyennes
saisonnières) , a entraîné une baisse des prix tant du gaz
(au-dessous des 50€/Mw) que du pétrole...
_ à la fin février et début mars, le prix
du gaz reste au-dessous des 50 €/Mwh en raison de l'éloignement du
risque de pénurie associé... au printemps qui arrive...et retrouve
ainsi, ses niveaux d'août 2021..Quant au
coût du Brent, celui-ci se maintient au-dessus des 80 $/b à la suite
de la menace russe de réduire sa production de 625 000 b/j et
de la reprise économique en Chine ...mais la crainte d'une hausse
des taux par les banques centrales freine cette progression.. à la
fin de la seconde semaine de mars, le prix du gaz franchit
brutalement, à la hausse, le seuil des 50 €/Mwh...pour repasse, à
la baisse, les 50 €/Mwh..
_ au cours de la troisième semaine de mars ''coup de tonnerre'' dans l'univers financier ... faillite de la banque américaine SVB (Silicon
Valley Bank), crainte sur la banque Credit Suisse (doutes sur sa
solidité financière...), risque de propagation de la contagion...
ces ''mauvaises'' nouvelles entraînent dans leurs sillages le risque
d'une récession car la Banque Centrale Européenne (BCE) vient encore
de croître son taux directeur de 50 pts et sera suivie par la FED
+25 pts...la dernière semaine du mois de mars enregistre une vague
de froid sur l'Hexagone qui entraîne une hausse du coût du gaz vers
les 50 €/Mwh pour décroître quelques jours plus tard ... simultanément, l'arrêt des exportations du pétrole
irakien vers la Turquie provoque une accélération du Brent vers les
80 $/b...
_ nouveau ''coup de tonnerre'' en ce début du mois d'avril...
plusieurs membres de l'OPEP+ (en tête l'Arabie Saoudite, l'Irak,
l'Algérie, les Emirats Arabes Unis, l'Oman, le Koweït) ont annoncé
une réduction drastique de leur production de 1,16 Mb/j (contrat à
terme ''mai'') pour maintenir le prix du baril au-dessus des 80 $/b.
N'oublions pas la Russie, qui a déjà, réduit sa production de 500 000
b/j. Le marché pétrolier se trouve donc avec une réduction de 1,66
Mb/j, alors que la Chine s'ouvre...mais leurs ''exercices militaires
autour de Taïwan en réponse à la rencontre de la Présidente de l'île
avec l'interviewer de la Chambre des représentants
américains, ...modèrent la hausse de l'or noir aux environs de 80 $/b...par
ailleurs, le doute de la reprise économique chinoise persiste...quant au prix
du gaz, il est à souligner que, celui-ci vient de passer, au cours
de la troisième semaine d'avril, au-dessous du seuil des 40 $/Mwh!!!
niveau de juillet-août 2021...des températures plus élevées,
des stocks qui se remplissent...
associés à une hausse des énergies renouvenables (solaire+éolien)
en sont probablement à l'origine de cette baisse...
_ Ces tendances se poursuivent en ce début du mois de mai à la suite
des annonces de la hausse de 25 points de base des taux directeurs
des banques centrales US (FED) et UE (BCE)... craintes sur le
système bancaire américain à la suite des faillites de plusieurs
banques US (la dernière la PacWest...)...inquiétude sur la dette USA...
à la fin de la seconde semaine de mai, le
Brent reste en dessous des 75 $/b, dû, probablement : 1_ au
raffermissement du $ par rapport à €, 2 - à la reprise des
exportations du pétrole irakien vers la Turquie (450 000 b/j), 3 -
au maintien de l'accord de l'OPEP+. Le prix
du gaz vient de passer au-dessous du seuil des
30 $/Mwh!!! niveau de juin 2021...
soutenu par un niveau de stockage
élevé, et de ce fait, d'une crainte ''moindre'' pour l'hiver
prochain...au cours de la troisième semaine, même tendance: - le gaz
en dessous des 30 $/Mwh, - le Brent flirte les 75 $/b malgré: 1- les inquiétudes liées aux
incendies de l'ouest du Canada, 2- le retard pour redémarrer les
exportations du pétrole irakien vers la Turquie, 3- doutes sur la reprise
chinoise, 4- un renchérissement du dollar dû à l'accord probable sur
la dette US...
_ fin mai-début de juin... le prix du gaz baisse de
nouveau ( inférieur à 25 €/Mwh) et atteint le
niveau de juin 2021... 1 - les stocks sont pleins.. 2 - la production de gaz norvégien
arrive abondamment... 3 - le GNL se dirige vers l'UE car l'activité
de l'Asie décline..4 - l'été arrive... 5 - notre mix énergétique
d'électricité verte augmente donc nos centrales à gaz sont moins
sollicitées..quant au coût du Brent, ce dernier oscille entre :
accord probable sur le relèvement du plafond de la dette US et
doutes sur la diminution de la production de l'OPEP+ ( actuellement
environ 42 Mb/j _ 40% de la production mondiale) ... à
l'approche de la réunion de l'OPEP+ du 4 juin, les cours du pétrole
ont progressé de 72 à 75 $/b... à la suite de cette réunion, au
cours de laquelle, seule l'Arabie Saoudite a annoncé une coupe de 1
Mb/j sur sa production pour le mois de juillet (10 à 9 Mb/j), le Brent atteint les 78 $/b ... mais l'incidence est de courte durée (le cours
revient sur le seuil des 75 $/b) car l'économie mondiale reste atone
(USA-Chine-EU)..la pression inflationniste persiste d'où une hausse
est envisagée par
les banques centrales qui pèse sur la croissance économique et donc
de la demande..le Brent passera-t-il le seuil des 80 $/b souhaité
par les membres de l'OPEP+ ???....le prix du gaz progressait à la fin de
la semaine du 09/06/2023 pour se hausser au-dessus
des 30 €/Mwh)...et
franchir, à la fin de la première quinzaine du mois de juin le seuil
des 40 €/Mwh en raison de
la baisse de
l'approvisionnement en gaz par la Norvège, suite à de nombreuses
fuites sur plusieurs installations (rappelons que la Norvège est
devenu le principal fournisseur de gaz de l'Europe après l'embargo
du gaz russe...)... mais redescendait vers
les 30 €/Mwh)
le WE.... Quant au Brent, ce dernier repasse au-dessus du seuil des
75 $/b pour atteindre 76,26 $/b, en raison, d'une part, de la pause du
taux directeur par la FED provoquant une baisse du dollar par
rapport aux autres monnaies et, d'autre part, de la tentative de la relance
commerciale par la Chine par une baisse de son taux directeur...
... hélas, à la période de l'équinoxe d'été, apparaît, à nouveau,
les craintes
d'inflation... non seulement aux USA (la FED maintient son taux
directeur à 5%, mais ''menace'' des hausses prochaines..) mais également en Europe (BCE + 25 pts de base à
3,25%, la banque d'Angleterre + 50 pts à 5%, la Norvège +50 pts à
3,75%, la Banque Nationale Suisse (BNS) +25 pts à 1,75%) et... la
Banque Centrale Turque... à 15%, en raison de son inflation annuel
''stratosphérique'' à hauteur de 80%... la
récession est-elle là ??? le Brent se dirige vers les 70 $/b
malgré les réductions de production de l'Arabie saoudite (1 Mb/j) et
de la Russie (0,5 Mb/j) et
le gaz vers les 30 €/MWh..
_ fin juin-début juillet, il semble que le niveau des 75 $/b pour le
Brent soit un seuil d'équilibre partageait entre le risque d'inflation
des pays consommateurs (hausse des taux directeurs) et la menace de
diminution
de la production de l'OPEP+, notamment par l'Arabie saoudite de
''poursuivre'' sa réduction de 1 Mb/j (n'oublions pas la Russie -0,5
Mb/j)... quant au gaz malgré les
inquiétudes provoquées par la situation en Russie (''rébellion'' du groupe Wagner) et
la confirmation de la fermeture programmée du gisement de Groningue
cette année, le prix du gaz fluctue dans un canal ''30-35 €/MWh''...
__au cours de la seconde semaine de juillet, le
cours du gaz est passé en-dessous du seuil des 25 €/Mwh... l'annonce par la Norvège, de la
découverte d'un gisement de gaz en Mer du Nord (le plus grand
gisement depuis 10 ans... 175 Mbep possible), associée à une hausse
des approvisionnements en gaz norvégien et aux taux élevés des
stocks (# 80%) en sont probablement les ''acteurs''.. quant au
Brent, l'annonce de la baisse de l'inflation US (3% en juin contre
4% en mai) est de ''bon augure'' pour un fléchissement de la FED
pour les prochains mois dans un ''ralentissement'' du taux
directeur et, de ce fait, une baisse du $ par rapport aux autres
monnaies, ce qui entraîne, pour les pays importateurs une diminution
de leur ''facture'' donc une incitation à une hausse de la demande
d'hydrocarbures... pour une ''offre'' en contraction (Arabie
Saoudite et Russie alors que les
dernières publications sur les prévisions de la demande (en hausse) en 2023 (AIE
et OPEP+ #102MB/j) et 2024 (AIE= 103Mb/j, OPEP+= 104Mb/j)... tous
ces éléments ont propulsé le Brent au-delà des
80 $/b...mais la faiblesse de la croissance chinoise
''leste'' le prix du Brent.. ...les températures élevées
enregistrées aux USA et UE, au cours des dernières semaines, ont
provoqué une augmentation de la consommation d'électricité par
l'utilisation intensive des ''climatiseurs'' et, par voie de
conséquence, une ''sollicitation'' plus importante des centrales à
gaz...cependant, au cours de la 4ème semaine de juillet, le prix du gaz,
après une brève excursion au-dessus des 30 €/MWh (due probablement à
quelques inquiétudes en provenance de l'approvisionnement en gaz
norvégien), est redescendu
en dessous des 25 €/MWh... en concomitance, le cours du Brent
''s'envole'' vers les 85 $/b, le marché pétrolier semble
de moins en moins anxieux à une dégradation de l'économie mondiale
...après le relèvement, par le FMI, de l'estimation de la croissance
en 2023 (de 3% contre 2,8%) notamment avec les nouvelles mesures de
relance intérieure en Chine (baisse des taux) et plus ''préoccupé''
par les limitations de l'offre (Arabie saoudite: -1 Mb/j et Russie:
-0,5 Mb/j) et ce malgré, les relèvements des taux directeurs de 25
pts de base par la FED (5,5% contre 5,25%) et par BCE (3,75% contre
3,5%) pour lutter contre l'inflation..
_ au cours des quatre semaines d'août:
1_ l'annonce par l'Arabie
Saoudite de poursuivre sa réduction de production de 1
Mb/j jusqu'à fin septembre, suivie par la Russie (0,3 Mb/j)
2_
l'abaissement de la note de la dette US de AAA à AA+ entraînant la
faiblesse du billet vert
3_ les tensions en mer Noire (fuite sur l'oléoduc polonais de
Druzhka, attaque de drone ukrainien sur un pétrolier russe)
4_ la baisse de 17 Mb des stocks US
5_ l'AIE a revu à la hausse ses prévisions de croissance de la
demande mondiale de brut en 2023 (102,2 Mb/j, niveau record jamais
atteint jusqu'à présent...les émissions de CO2 vont probablement
battre également des records...)
......propulsent le cours du baril au-dessus des
85 $/b, mais le marché du brut reste confronté à des signaux
contradictoires avec la faiblesse des signaux économiques notamment
en Chine et, plus récemment, aux USA et en Europe, combinée à des
taux d'intérêt élevés réduisant, l'avenir économique mondial (moins
d'investissement) et la stratégie de réduction de production
d'hydrocarbures adoptée par l'OPEP+ et notamment par l'Arabie
Saoudite et la Russie..._ quant au prix du gaz, ce dernier qui se stabilisait autour des
30
€/MWh subit une hausse de près de 40%, mercredi 9 août, pour
atteindre le 23 août, 42,792 €/Mwh, à la suite
des menaces de grève sur les plateformes australiennes de GNL (
société Woodside qui produit près de 10% de la production mondiale),
_ soulignons, que la hausse est, depuis la mi-juillet, de
73%...au cours de la 4ème semaine
d'août, un accord est intervenu avec la direction de Woodside
entraînant le cours du gaz vers les 35 €/Mwh..
___ fin août-début septembre, l'arrivée de l'ouragan Idalia dans le
golfe du Mexique, le coup d'état au Gabon, la baisse des stocks US et la
prolongation jusqu'à fin décembre 2023 des réductions de production de l'OPEP+
(notamment l'Arabie saoudite_1 Mb/j et la Russie 0,3 Mb/j) renforce le
maintien du cours du Brent vers les 90 $/b.
Quant au gaz, les cours repassaient les 30 €/Mwh
le 8/09 à la suite du début d'une grève tournante sur les sites de
production de Chevron (5% des approvisionnements mondiaux de GNL)...au cours de la seconde
semaine de septembre, le prix du gaz atteint les 35 €/Mwh
et le Brent poursuit sa hausse vers les 95 $/b,
en raison du déficit de l'offre par rapport à la demande
et entraîne ainsi le cours du brut vers des
sommets atteints en novembre 2022...cette tendance vient de se
renforcer à la suite de la publication de bons indicateurs notamment
la production industrielle en Chine (plus important importateur avec
16,7 Mb/j) et aux USA...
Les prix du pétrole restent en hausse lundi18/09 et s'approchent de la
barre de 95 dollars, toujours poussés par les craintes d'un déficit
important sur le marché avec les réductions volontaires de l'Arabie
saoudite et de la Russie et la résilience de la demande. Les
analystes évoquent à présent la possibilité d'un baril à 100
dollars...cependant, la course vers les 95 $/b est de courte
durée... refroidissement...dû à l'altitude... non, mais à l'attitude de la FED d'un statu quo et... d'une possibilité d'une nouvelle hausse du taux
directeur d'ici la fin de l'année, suivie de la BCE(+25 pts de
base=4%)...la dernière semaine de septembre enregistre un cours du
baril au-dessous des 95 $/b car,
la Chine inquiète l'économie mondiale: la crise de l'immobilier (Overgrande)
_ la Russie moins restrictive sur ses exportations de produits
raffinés _ le dollar se renforce par rapport aux autres devises..mais
les stocks US déclinent...hausse substantielle du
gaz qui dépasse les 40 €/Mwh due probablement à l'approbation du
conseil des ministres des Pays-Bas de la fermeture du gisement de
Groningue (le plus grand d'Europe) cette année... mais repasse en dessous des 40 €/Mwh à la fin
de septembre en raison du démarrage du champ gazier de Troll et de
la fin des grèves en Australie...
__ fin septembre-début octobre, malgré le maintien
des restrictions de productions de l'OPEP+, le cours du brut
''chute'' en dessous des 85 $/b, entraîné par les mauvais indices manufacturiers de
nombreux pays (Chine, USA, EU) qui font craindre un ralentissement
de l'économie mondiale et le risque d'un relèvement des taux
directeurs des banques centrales pour tenter de juguler une
inflation persistante ...quant au gaz, après une
''excursion'' vers les 40 €/Mwh, celui-ci revient
en dessous des 30
€/Mwh en raison de la fin des grèves en Australie, des
températures estivales à cette période d'année d'où des stocks de
gaz élevés et du redémarrage du champ gazier de Troll..
_ Hélas,
l'attaque du Hamas contre l'Israël le 07/10 a entraîné le cours du
Brent au-delà des 90 $/b et, coïncidence troublante, au
même moment, une fuite ''suspecte'' se produisait sur le gazoduc (Balticconnector)
reliant la Finlande à l'Estonie(un an -26/09/2022- après les
sabotages des Nord Stream 1 et 2)... propulsant le cours du PEGN
au-dessus des 50 €/Mwh, aidé également par la reprise des grèves en
Australie, l'arrêt de production de Chevron au large des
côtes d'Israël et des prévisions météorologiques européennes plus
froides...au cours de la 3ème semaine d'octobre
les risques géopolitiques maintiennent le cours du brut au-delà des
90 $/b et le gaz revient en-dessous des 45 €/Mwh... pendant la
4ème semaine d'octobre, le prix du Brent oscille autours des 90 $/b
en raison: 1_des efforts diplomatiques au M.O. pour retarder
l'offensive israëlienne, 2_de l'arrivée de l'aide
alimentaire à Gaza, 3_moins de pression sur la demande à la suite
de mauvais indicateurs d'activité en EU, au Japon, en Australie, 4_la
levée des sanctions US sur le pétrole vénézuélien, 5_un $ fort...
__ fin octobre-début novembre le prix du Brent revient vers les 80
$/b poussé par les mauvais indicateurs économiques...qui ont
probablement influencé les banques centrales à un statu quo sur
leurs taux directeurs (FED(5%), BCE(4%)...) et des stocks US élevés...mais
restons prudent, un embrasement du conflit au M.O. n'est pas à écarter.......
quant au prix du gaz, ce dernier décline (< 35 €/Mwh) en raison d'un
approvisionnement plus important en GNL...les stocks sont conformes
aux prévisions... malgré les récentes déclarations de l'Arabie
saoudite et de la Russie de maintenir leur réduction de production
d'hydrocarbures, les dernières publications du FMI sur la morosité
des économies aux USA et en Europe prime sur les marchés
pétroliers... et la dernière nouvelle en provenance de Chine sur la
baisse de 6 % de leurs exportations vient renforcer cette
tendance..._à la mi-novembre le gaz progresse
vers les 40 €/Mwh et le Brent chute
au-dessous des 80 $/b (hausse des stocks US+économie en
berne) pour y revenir légèrement au-dessus!!!...la
perspective de la prochaine réunion de l'OPEP+, le 26 novembre
prochain n'y est probablement pas étrangère..__ au cours de
la 3ème semaine de novembre, les prévisions de température de plus
en plus froide entraînent une hausse de la demande de gaz et, par
voie de conséquences, une pression sur les prix..>
à 40 €/Mwh.., alors que le Brent
se stabilise autour des 80 $/b à la
suite du report de la prochaine réunion de l'OPEP+ au 30 novembre
prochain...
___ la période, fin novembre-début décembre, a été marquée par le
report au 30 novembre, de la réunion de l'OPEP+ (soulignons les
dissensions en son sein entre l'Arabie saoudite et certains pays
africains dont l'Angola et le Nigéria). A l'issue de cette réunion,
l'Arabie saoudite à reconduit sa réduction de 1 Mb/j jusqu'à fin
mars 2024 (en vigueur depuis juillet 2023) quant à la Russie elle
passe de 300 000 b/ à 500 000 b/j . La baisse totale serait de 2,2
Mb/j mais la tendance '' au ralentissement'' de l'économie mondiale
(Chine, US, EU...) prédomine... le Brent, qui
avait dépassé les 82 $/b oscille autour des 75 $/b...quant au gaz, les
prévisions météorologiques au-dessus des moyennes saisonnières, des stocks élevés
et une offre norvégienne importante entraînent le prix du gaz
vers les 35 €/Mwh... à la mi-novembre, l'annonce par la FED
d'un statu quo sur son taux directeur (entre 5,25% et 5,50%) et la
perspective, pour 2024, de plusieurs baisses de ce dernier, a renforcé les autres
devises étrangères et, par voie de conséquences, une demande plus forte
sur le pétrole...le gaz poursuit son déclin et repasse au-dessous
des 30 €/Mwh.... au cours de la 3ème semaine de décembre, en réponse
aux offensives israëliennes sur Gaza, les Houthis (rebelles
yéménites, alliès du Hamas) ont attaqué, en mer Rouge, des navires
ravitailleurs et notamment des tankers pétroliers (BP)... les
obligeant à passer par la corne de l'Afrique. Ces perturbations
provoquent un allongement du trajet et donc du coût...le
Brent repasse au-dessus des 80 $/b... le gaz, dépasse les 30
€/Mwh... mais au cours de la dernière semaine de décembre, une
coalition internationale menée par les USA pour sécuriser la zone, a
permis une reprise du trafic par le canal de Suez et les
températures ''exceptionnellement hautes'' dans l'hémisphère nord...
entraînent un repli du Brent vers les 77 $/b
et le gaz vers les 28 €/Mwh..
-► GRTgaz
publie la consommation de gaz en France au plus bas depuis 30
ans...:
--->
https://www.connaissancedesenergies.org/afp/la-consommation-de-gaz-en-france-en-2023-au-plus-bas-depuis-une-trentaine-dannees-selon-grtgaz-240227
-►Les émissions mondiales
de CO2 liées à l'énergie à un nouveau record en 2023 -->https://www.connaissancedesenergies.org/afp/les-emissions-mondiales-de-co2-liees-lenergie-un-nouveau-record-en-2023-240301
_ haut de page
2022
_ commentaires sur l'évolution du prix
du gaz (PEGN) et du Brent en 2022 ( voir les graphiques
ci-dessous)
:
-►
:
décret du 9 avril 2022 relatif à l'aide
en faveur de l'habitat collectif résidentiel face à l'augmentation
du prix du gaz naturel---> _
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045537717
-►le graphique
ci-dessous, révèle
(abstraction de l'évolution €/$) ''si besoin était'' la volatilité du
prix du gaz quotidien PEGN par rapport au prix du pétrole... et par voie de
conséquence... le gel, par le gouvernement du prix du gaz
''non-industriel'' pour 2022...., hélas, pour les GT, nous ne
sommes pas concernés... peut-être existe-t-il
un espoir... la presse en parle de plus en plus et notamment
sur TF1, le mardi 25 janvier 2022 dans le journal de 13h00, le jeudi
10 février et le mercredi 16 février dans le journal de 20h00,
diffuse des reportages
sur de nombreuses
résidences
de grandes copropriétés (sociales et privés) qui se
plaignent de l'augmentation de leurs charges due essentiellement à
la hausse vertigineuse du prix du gaz ... depuis quelques jours le
cours du gaz est passé sous le seuil des
80 €/MWh ... _un
paramètre à ne pas ignorer...le
prix de l'électricité...1/4 des
centrales nucléaires sont en maintennce... et les dernières
nouvelles diffusées par EDF (08/02/2022) sur ses estimations de
production nucléaire pour l'année en cours et pour 2023 ne sont pas
pour apaiser les marchés... le retrait partiel
des troupes russes à la frontière ukrainienne (fin des exercices
tactiques...) mardi 15/02 entraîne une baisse de 15% du cours du
gaz < à 67 €/MWh.. pour repasser vendredi 18/02, le seuil des 73
€/MWh en raison des nombreux heurts entre séparatistes prorusses et
l'armée ukrainienne... la proclamation de l'indépendance de deux
provinces du Donbass par la Russie lundi soir (21/02/2022) a peu
d'impact sur le prix du gaz... en revanche le cours du Brent
s'envole vers les 100 $/b...
_ le 24 février 2022 l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe
provoque l'envolée des énergies fossiles: le gaz > 120 €/MWh
et le Brent > 100 $/b dans la matinée du 25/02/2022. Néanmoins,
après ce choc, les marchés ont ''raison garder' pour revenir à
des niveaux, certes élevés, gaz < 90€/MWh, Brent < 100 $/b, mais
''plus raisonnables. Hélas, le mois de mars débute par une
intensification de l'invasion de l'Ukraine et des sanctions
économiques.qui propulsent les marchés (mardi
08/03/2022): gaz > 200 €//MWh, Brent > 139 $/b et
l'électricité...700 €/MWh max.!! le 04/04--> électricité..3000 €/MWh
!
_ le 11 juin : - malgré les tensions géopolitique US+EU ->
Russie, le prix du gaz reste dans le canal des 70-80 €/Mwh.... et le
cours du Brent 110-120 €/b, en raison probablement de la politique
chinoise du ''zéro-covid'' qui entraîne une tension plus faible sur
la demande..
_ le 18 juin : - fait majeur de la semaine... réduction des
livraisons de gaz russe (77 €/Mwh-->105 €/Mwh) - la FED
augmente le taux directeur de 0,75 pt de base (entre 1,5% et 1,75%)
pour lutter contre l'inflation aux USA (environ 8,5%) et le risque
de récession..
_ ''le Malheur des uns fait le Bonheur des autres'' ... la Russie
brade son pétrole et...bat tous les records d'exportation vers la Chine et
devient son 1er fournisseur devant l'Arabie Saoudite... de même pour
l'Inde...
_ la défaillance de nos réacteurs nucléaires pèsent de plus en plus
sur notre facture d'électricité--->
ici ... et... notre
facture de gaz... ''heureusement'' le charbon est ''là'' !!!!
_ début juillet: la grève des pétroliers en Norvège propulse le cours du gaz vers
les 150 €/Mwh... alors que la crainte de la récession dans le monde
''pousse'' le cours du Brent vers les 100 $/b...
_ durant le mois de juillet, la reprise du gaz norvégien ramène le
cours aux environs des 95 €/Mwh pendant quelques jours.. mais les
hypothétiques problèmes
de maintenance du Nord Stream 1 projettent, à nouveau, le cours
au-dessus des 130 €/Mwh pour revenir vers les 120 €/Mwh...
_ au cours du mois d'août, le risque de récession prédomine sur le
cours du Brent ( ~ 100 $/b..), mais le doute (délai de
maintenance prolongé sur plusieurs centrales nucléaires) subsiste sur la production
d'électricité (> 1 000€/Mwh!!!!) qui entraîne le prix du gaz vers les
sommets (>200
€/ Mwh).... accentué par les 3 jours d'arrêt du Nord Stream1
31/08-01/09-02/09/2022..
_suivi par une chute vertigineuse en ce début du mois de septembre.. à
75 €/Mwh!!! et une remontée vers les 150 €/Mwh...mais à la
mi-septembre, une nouvelle ''dégringolade'' vers les 100 €/Mwh...due
probablement aux annonces d'une remise ''en route'' de quelques
réacteurs nucléaires...
une volatilité déstabilisante au regard du prix du Brent qui est
maintenu dans un canal
80-90 $/b par le risque de récession dans le monde (hausse de
l'inflation et des taux directeurs des banques centrales...) et ce
malgré la diminution de production de l'OPEP+(-100 000 b/j).
_ fin septembre-début octobre, franchissement à la baisse du seuil
des 70 $/Mwh du prix du gaz... en dépit des 3 fuites (attentats ?) sur
les 2 gazoducs Nord Stream 1 et 2... ses derniers étant à l'arrêt,
l'un pour des motifs de maintenance (NS1) et l'autre pour des motifs
géopolitiques.. la hausse des importations en GNL, le
''remplissage'' des stocks et les températures ''clémentes'' en sont, probablement les principaux
''acteurs''... quant au coût du Brent, l'annonce (05/10) redoutée et
attendue.. de la baisse de 2 Mb/j de la production de l'OPEP+
(environ 43 Mb/j actuellement), entraîne lentement mais surement les
prix vers les 100 $/b...
_mi-octobre, chute brutale du prix du gaz (< 30
€/Mwh) pour atteindre le 19 octobre le prix de 13,18 €/Mwh
(niveau de juin 2021)
suite à l'annonce de l'Allemagne d'avoir atteint son objectif de
remplissage des stocks à 95%, à la hausse des importations de GNL et
à des températures clémentes. Quant au Brent, le cours se maintient
dans le canal des 90-100 $/b préoccupé entre ''récession mondiale et
offre de brut''...
_ en ce début du mois de novembre, il est à souligner un ''maintien
raisonnable 40-50 €/Mwh'' du prix du gaz, ainsi que le cours du
Brent..néanmoins, gardons en ''mémoire'' que ce dernier risque de se
''réveiller'' dès l'annonce, par la Chine, d'un assouplissement de
sa politique du ''zéro-Covid''...
_ à la mi-novembre, de nouvelles hausses substantielles du prix du
gaz se manifestent pour se diriger vers les 100 €/Mwh...
probablement due à la baisse des températures...l'hiver arrive... à la prise de contrôle par les gouvernements
allemand et polonais des gazoducs passant sur leur territoire et à
la baisse de l'approvisionnement norvégien (incident sur une
plateforme de production)... ces
fluctuations confortent, une fois de plus, l'extrême ''volatilité''
du cours du gaz ... et, par voie de conséquences, les perspectives à
court et moyen terme... quant au prix du Brent, le risque de
récession mondiale (confinements en Chine) prédomine sur les marchés
pétroliers malgré l'entrée en vigueur, le 5 décembre de l'embargo
européen sur le pétrole russe...
_ au début du mois de décembre, le prix du gaz se maintient aux
environs de 130 -140 €/Mwh... l'hiver est là...en outre, l'Allemagne
et la Pologne ayant décidé d'arrêter l'approvisionnement via
l'oléoduc passant sur leur territoire vient ''s'ajouter'' à
l'embargo européen sur les importations russes... le
Brent est passé sous le seuil des 80 $/b, malgré le statut-quo des
membres de l'OPEP+, réunis le
dimanche 4 décembre à Vienne et l'entrée en vigueur le 5 décembre
''du
plafonnement'' du prix du baril du pétrole russe à 60 $ et,
soulignons le, l'assouplissement des restrictions sanitaires en
Chine (la crainte d'une reprise des contaminations par le Covid
domine ...). En dépit des ''grands froids'' , le prix du gaz décline vers les 110 €/Mwh... le
''redémarrage'' de plusieurs de nos réacteurs nucléaires est,
probablement, un des paramètres à prendre en considération...
_ en cette fin d'année 2022, restons positifs... les températures
au-dessus des moyennes saisonnières induiront une diminution de
notre consommation de gaz et, par voie de conséquences, de notre
facture ''chauffage'' et de notre impact ''carbone'' ...également
moins de pression sur les prix d'où la descente vers les
65 €/Mwh... par ailleurs, cet
''épisode'' pluvieux en période de vacances
nous ''agace'' et freine nos sorties... mais nos nappes
phréatiques et les réservoirs de
nos centrales hydrauliques se remplissent... quant au Brent, sa
tendance est à la hausse (vers les 85 $/b) due aux menaces russes de
réduction de leur production d'hydrocarbures (500 000 à 700 000 b/j)
en réponse à l'entrée en vigueur au début de décembre, de l'embargo
de l'Union Européenne sur le pétrole russe associé au
''plafonnement'' des prix du brut sur les livraisons hors de
l'Europe... par ailleurs, les grands froids qui sévissent sur le
continent nord-américain et les fuites sur l'oléoduc Canada-USA
(Keystone) engendrent des pressions sur les cours..
_ haut de page
2021
_ commentaires sur l'évolution du prix
du Brent en 2021 :
► 2021..
en ce début d’année, le cours du Brent s’est envolé au-dessus des 55
$/b à l’annonce d’un accord entre les pays de l’OPEP+ pour prolonger les
restrictions de leur production (7,2 mb/j) et notamment grâce à
l’Arabie saoudite qui a accepté unilatéralement de procéder à une
réduction supplémentaire de 1 Mb/j pour compenser largement la hausse
(75 000 b/j) de la Russie et du Kazakhstan. Ce net regain pour l’or noir
est soutenu par l’espoir d’accélération de la croissance mondiale avec
l’intensification des campagnes de vaccination aux USA et en Europe. Cet
élan s’est brutalement arrêté en raison d’une recrudescence des
contaminations au nouveau coronavirus non seulement en Europe et aux
USA mais également en Chine..
Néanmoins l’entrée en fonction de Joe Biden comme président américain
avec l’application immédiate de plusieurs mesures (2ème plan
de relance de l’économie de 1900 G$, vaste campagne de vaccination,
retour à l’accord de Paris sur le changement climatique) et la tempête
qui frappe le nord-est des USA ont propulsé, pour la première fois en un
an, le cours du Brent au-dessus des 60 $/b, le lundi 8 février 2021…
Cette progression du prix du brut s’est poursuivie tout le mois de
février pour atteindre près de 68 $/b en fin février.
Au début du mois de mars, le baril de Brent dépasse le seuil de 70 $/b
après la réunion mensuelle des 23 membres de l’OPEP+ (qui représentent
près de 50% de la production mondiale) qui ont décidé le maintien de
leurs quotas soit environ 8 mb/j de moins d’avant crise du Covid et les
attaques des forces yémenites Houti contre des installations pétrolières
saoudiennes. Néanmoins l’apparition d’une 3ème vague
pandémique en Europe et ses conséquences sur la demande pétrolière
conjuguée aux tensions USA-Russie entraînent un recul du brut en dessous
des 65 $/b à cela, vient s’ajouter le blocage du canal de Suez par un
porte conteneur géant, soulignons que cette voie navigable représente,
selon les experts, plus de 10% du commerce mondial…les montagnes russes
reprennent..
Le 2ème
trimestre qui a commencé par la réunion mensuelle de l’OPEP+ et sa
décision de relever progressivement sa production à partir du mois de
mai, a entraîné une diminution du Brent vers les 62 $/b. Par ailleurs la
résurgence du Covid-19 en Inde et sa rapide propagation inquiètent les
autorités qui mettent en œuvre de nouvelles restrictions, provoquant
ainsi, une demande moins forte en énergie (n’oublions pas que l’Inde
avec 5 Mb/j est le 3ème consommateur de pétrole au monde
après les USA et la Chine). Au cours du mois d’avril, le marché
pétrolier reste ‘’tiraillé’’ entre l’ouverture des économies notamment
aux USA et en Chine et la propagation de la pandémie en Inde, au Brésil
et récemment au Japon où l’état d’urgence a été décrété.
En ce début du mois de mai, marqué par la cyber-attaque du réseau de
pipelines US Colonial Pipeline qui alimente l’Est des USA (8 800km), le
cours du Brent reste légèrement au-dessous de la barre des 70 $/b,
soutenu par la réduction des stocks US et le retour à une consommation
US d’environ 19 Mb/j et ce, malgré la décision de l’OPEP+ de relever
progressivement sa production…Cette ‘’discipline’’ observée au sein des
pays de l’OPEP+ est à souligner car elle constitue un ‘’facteur’’ majeur
dans le maintien des cours du brut. Cependant il semblerait que des
progrès ‘’tangibles’’, selon les experts, seraient en cours dans les
discussions US-Iran, relatives à la remise en place de l’accord de 2015
sur le nucléaire iranien… un tel accord ouvrirait les exportations
pétrolières iraniennes (1,5 Mb/j) et, de facto, créeraient un effet
baissier sur les prix du brut. Au cours du mois de juin, le seuil des
70$/b est franchi… les craintes d’un sous-investissement pétrolier (400G$/an en 2015-à
100G$/an en 2020) associées à la hausse des matières premières, ne sont
pas étrangères à cette progression des prix du brut.
Au début du troisième
trimestre, le Brent flirte les 80$/b faute d’un consensus au sein de
l’OPEP+ provoqué par des dissensions entre les Emirats arabes
(augmentation de leur quotas) et l’Arabie saoudite au sujet de leur
niveau de production pétrolière et la publication, par l’AIE (Agence
Internationale de l’Energie), de son rapport révélant une forte reprise
de la demande mondiale atteignant 96,8 Mb/j en juin…Néanmoins le marché
reste très volatile en raison de la persistance de la pandémie
(propagation du variant Delta), paramètre important dans la demande
pétrolière mondiale et notamment pour les deux premières consommatrices
que sont les USA (#20Mb/j) et la Chine… et ce malgré l’accord intervenu,
après deux semaines de tergiversation, entre les membres de l’OPEP+
(relèvement graduel de leur production jusqu’en septembre 2022 et sa
réévaluation en cas de ralentissement de l’économie mondiale).
Fin août, la maîtrise de
l’expansion de la pandémie du variant Delta en Chine, la tempête Ida et
l’incendie d’une plateforme pétrolière dans le golfe du Mexique ont
boosté le Brent au-delà des 70 $/b… conforté, début septembre, par
l’accord de l’OPEP+, de poursuivre l’ouverture graduelle de leurs vannes
avec la mise sur le marché de 0,4 Mb supplémentaires par mois jusqu’en
septembre 2022 et ainsi, d’atteindre le niveau (environ 100 Mb/j)
d’avant la crise sanitaire. Notons également que les stocks US sont au
plus bas depuis près de 3 ans ainsi que la production de pétrole
fortement perturbée par les tempêtes Ida et Nicholas dans le golfe du
Mexique
Début du 4ième
trimestre l’ascension du cours du Brent se poursuit et franchit
allègrement la barre des 80 $/b (au plus haut depuis 3 ans) encouragé
par le maintien de l’accord OPEP+ qui n’envisage pas le relèvement de
leur quotas de production (+ 0,4 Mb/j pour novembre). Cette tendance est
d’autant confortée que nous entrons dans la période ‘’hivernale’’ et
la flambée ‘’historique’’ du prix du gaz (PEGN # 113 €/MWh le 6
octobre) suscite un
‘’transfert’’ de source d’énergie… du gaz vers le pétrole… D’ailleurs
dans son rapport mensuel publié à la mi-octobre, l’AIE relève que les
pénuries du gaz naturel et du charbon soutiennent la demande de pétrole,
non compensée par l’offre de l’OPEP+ et les stocks des pays de l’OCDE
enregistrent un plus bas depuis 2015…
Le prix du Brent ne cesse de progresser pour atteindre un cours
supérieur à 86 $/b le 26 octobre poussé par une demande pétrolière
particulièrement forte de la part du continent asiatique et notamment
de la Chine dont l’économie dépasse ses niveaux d’avant pandémie et qui
nécessite un besoin en électricité pour faire tourner ses usines…
soulignons que cette dernière (ainsi que l’Inde) est très dépendante du
charbon (environ 60% de son électricité) et, de ce fait, très polluante
et tente de diversifier ses sources d’approvisionnement et, par voie de
conséquence, entraîne les prix non seulement de pétrole mais également
du gaz vers les sommets… En outre, les négociations US-Iran sur le
nucléaire iranien n’aboutissent pas.
Au début du mois de novembre, suite au maintien de l’accord de l’OPEP+
d’augmenter (seulement) leur production de 0,4 Mb/j pour le mois de
décembre, les USA (pour éviter la flambée des prix…l’inflation)), ainsi
que de nombreux pays (Chine, Inde, Japon..) menacent de puiser dans
leurs réserves stratégiques pour doper l’offre.
Par ailleurs, l’apparition, au
cours de la seconde quinzaine du mois de novembre d’un nouveau variant
(Omicron) apparu en Afrique du sud entraîne le cours du Brent en dessous
des 70$/b… Dans les
premiers jours de décembre la rumeur que le nouveau variant Omicron
serait moins virulent que son prédécesseur (Delta) atténue l’inquiétude
des investisseurs et met un terme à la chute des prix du brut pour
repasser la barre des 75 $/b. Cette tendance interrompue quelques jours,
reprend sa trajectoire au cours des 10 derniers jours de 2021 confortée
par de nouvelles études indiquant un Omicron très contagieux mais moins
grave que le Delta et ce malgré le reconfinement dans de nombreux pays
européens et en Asie…
Les dernières nouvelles
parvenues en ce début d’année 2022, notamment le maintien de l’accord de
l’OPEP+ (+0,4Mb/j pour le mois de février, complément de production jugé
peu probable en raison des difficultés rencontrées dans certains pays
Nigéria, Angola, Libye et plus récemment le Kazakhstan) ont permis le
franchissement des 80 $/b…
Rappelons que cet accord devrait permettre le rétablissement progressif
de la production d’avant pandémie (# 100 Mb/j) au cours de l’année…
Quid de 2022 ? l’incertitude prédomine car non seulement la pandémie persiste, mais
de nombreux problèmes géopolitiques subsistent :
- (Europe-Russie-àUkraine
+ Nord Stream 2
- (USA-Iran-ànucléaire
- troubles sociaux au Kazakhstan (membre de l’OPEP+ - intervention de la
Russie)
à cela s’ajoute, la transition énergétique vers une ‘’énergie propre’’
qui prendra du temps et la tendance actuelle des financiers à cesser
d’investir dans l’exploration des hydrocarbures ne peut, dans les temps
à venir, qu’à raréfier l’offre et, en conséquence, d’augmenter les prix…
et atteindre ainsi les 100$/b..
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