|
-►en ce début d'année 2023
restons ''POSITIFS'', le maintien des températures au-dessus des
moyennes saisonnières entraîne une diminution de notre consommation
de gaz pour le chauffage et l'impact sur nos stocks ne peut être que
bénéfique...d'où un prix du gaz autour de 60 €/Mwh, légèrement
en-dessous du début de janvier 2022...La vague de froid enregistrée
au cours de la troisième semaine de janvier a eu peu ''incidence''
sur le prix du gaz en raison probablement du niveau élevé de nos
stocks...quant au Brent, il se dirige lentement vers les 90 $/b dû
aux nouvelles en provenance de
la Chine: levée des restrictions sanitaires dans l'espoir d'une
''détente sociale'' et d'une reprise économique MAIS, en contre-partie semble-t-il,
d'une propagation plus
importante du Covid 19...la baisse du billet vert contribue
également à cette montée progressive du cours..par ailleurs, selon
l'Agence Internationale de l'Energie (AIE), la demande mondiale de
pétrole devrait progresser en 2023 pour atteindre environ les 102 M/bj
(actuellement # 100 M/bj)...En fin de janvier, le retour prévisible
à des températures plus clémentes et ''l'assurance'' des stocks de
gaz entraînent un retournement du prix
du gaz vers les 50 €/Mwh...



2022
-►
:
décret du 9 avril 2022 relatif à l'aide
en faveur de l'habitat collectif résidentiel face à l'augmentation
du prix du gaz naturel---> _
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045537717
-►le graphique
ci-dessous, révèle
(abstraction de l'évolution €/$) ''si besoin était'' la volatilité du
prix du gaz quotidien PEGN par rapport au prix du pétrole... et par voie de
conséquence... le gel, par le gouvernement du prix du gaz
''non-industriel'' pour 2022...., hélas, pour les GT, nous ne
sommes pas concernés... peut-être existe-t-il
un espoir... la presse en parle de plus en plus et notamment
sur TF1, le mardi 25 janvier 2022 dans le journal de 13h00, le jeudi
10 février et le mercredi 16 février dans le journal de 20h00,
diffuse des reportages
sur de nombreuses
résidences
de grandes copropriétés (sociales et privés) qui se
plaignent de l'augmentation de leurs charges due essentiellement à
la hausse vertigineuse du prix du gaz ... depuis quelques jours le
cours du gaz est passé sous le seuil des
80 €/MWh ... _un
paramètre à ne pas ignorer...le
prix de l'électricité...1/4 des
centrales nucléaires sont en maintennce... et les dernières
nouvelles diffusées par EDF (08/02/2022) sur ses estimations de
production nucléaire pour l'année en cours et pour 2023 ne sont pas
pour apaiser les marchés... le retrait partiel
des troupes russes à la frontière ukrainienne (fin des exercices
tactiques...) mardi 15/02 entraîne une baisse de 15% du cours du
gaz < à 67 €/MWh.. pour repasser vendredi 18/02, le seuil des 73
€/MWh en raison des nombreux heurts entre séparatistes prorusses et
l'armée ukrainienne... la proclamation de l'indépendance de deux
provinces du Donbass par la Russie lundi soir (21/02/2022) a peu
d'impact sur le prix du gaz... en revanche le cours du Brent
s'envole vers les 100 $/b...
_ le 24 février 2022 l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe
provoque l'envolée des énergies fossiles: le gaz > 120 €/MWh
et le Brent > 100 $/b dans la matinée du 25/02/2022. Néanmoins,
après ce choc, les marchés ont ''raison garder' pour revenir à
des niveaux, certes élevés, gaz < 90€/MWh, Brent < 100 $/b, mais
''plus raisonnables. Hélas, le mois de mars débute par une
intensification de l'invasion de l'Ukraine et des sanctions
économiques.qui propulsent les marchés (mardi
08/03/2022): gaz > 200 €//MWh, Brent > 139 $/b et
l'électricité...700 €/MWh max.!! le 04/04--> électricité..3000 €/MWh
!
_ le 11 juin : - malgré les tensions géopolitique US+EU ->
Russie, le prix du gaz reste dans le canal des 70-80 €/Mwh.... et le
cours du Brent 110-120 €/b, en raison probablement de la politique
chinoise du ''zéro-covid'' qui entraîne une tension plus faible sur
la demande..
_ le 18 juin : - fait majeur de la semaine... réduction des
livraisons de gaz russe (77 €/Mwh-->105 €/Mwh) - la FED
augmente le taux directeur de 0,75 pt de base (entre 1,5% et 1,75%)
pour lutter contre l'inflation aux USA (environ 8,5%) et le risque
de récession..
_ ''le Malheur des uns fait le Bonheur des autres'' ... la Russie
brade son pétrole et...bat tous les records d'exportation vers la Chine et
devient son 1er fournisseur devant l'Arabie Saoudite... de même pour
l'Inde...
_ la défaillance de nos réacteurs nucléaires pèsent de plus en plus
sur notre facture d'électricité--->
ici ... et... notre
facture de gaz... ''heureusement'' le charbon est ''là'' !!!!
_ début juillet: la grève des pétroliers en Norvège propulse le cours du gaz vers
les 150 €/Mwh... alors que la crainte de la récession dans le monde
''pousse'' le cours du Brent vers les 100 $/b...
_ durant le mois de juillet, la reprise du gaz norvégien ramène le
cours aux environs des 95 €/Mwh pendant quelques jours.. mais les
hypothétiques problèmes
de maintenance du Nord Stream 1 projettent, à nouveau, le cours
au-dessus des 130 €/Mwh pour revenir vers les 120 €/Mwh...
_ au cours du mois d'août, le risque de récession prédomine sur le
cours du Brent ( ~ 100 $/b..), mais le doute (délai de
maintenance prolongé sur plusieurs centrales nucléaires) subsiste sur la production
d'électricité (> 1 000€/Mwh!!!!) qui entraîne le prix du gaz vers les
sommets (>200
€/ Mwh).... accentué par les 3 jours d'arrêt du Nord Stream1
31/08-01/09-02/09/2022..
_suivi par une chute vertigineuse en ce début du mois de septembre.. à
75 €/Mwh!!! et une remontée vers les 150 €/Mwh...mais à la
mi-septembre, une nouvelle ''dégringolade'' vers les 100 €/Mwh...due
probablement aux annonces d'une remise ''en route'' de quelques
réacteurs nucléaires...
une volatilité déstabilisante au regard du prix du Brent qui est
maintenu dans un canal
80-90 $/b par le risque de récession dans le monde (hausse de
l'inflation et des taux directeurs des banques centrales...) et ce
malgré la diminution de production de l'OPEP+(-100 000 b/j).
_ fin septembre-début octobre, franchissement à la baisse du seuil
des 70 $/Mwh du prix du gaz... en dépit des 3 fuites (attentats ?) sur
les 2 gazoducs Nord Stream 1 et 2... ses derniers étant à l'arrêt,
l'un pour des motifs de maintenance (NS1) et l'autre pour des motifs
géopolitiques.. la hausse des importations en GNL, le
''remplissage'' des stocks et les températures ''clémentes'' en sont, probablement les principaux
''acteurs''... quant au coût du Brent, l'annonce (05/10) redoutée et
attendue.. de la baisse de 2 Mb/j de la production de l'OPEP+
(environ 43 Mb/j actuellement), entraîne lentement mais surement les
prix vers les 100 $/b...
_mi-octobre, chute brutale du prix du gaz (< 30
€/Mwh) pour atteindre le 19 octobre le prix de 13,18 €/Mwh
(niveau de juin 2021)
suite à l'annonce de l'Allemagne d'avoir atteint son objectif de
remplissage des stocks à 95%, à la hausse des importations de GNL et
à des températures clémentes. Quant au Brent, le cours se maintient
dans le canal des 90-100 $/b préoccupé entre ''récession mondiale et
offre de brut''...
_ en ce début du mois de novembre, il est à souligner un ''maintien
raisonnable 40-50 €/Mwh'' du prix du gaz, ainsi que le cours du
Brent..néanmoins, gardons en ''mémoire'' que ce dernier risque de se
''réveiller'' dès l'annonce, par la Chine, d'un assouplissement de
sa politique du ''zéro-Covid''...
_ à la mi-novembre, de nouvelles hausses substantielles du prix du
gaz se manifestent pour se diriger vers les 100 €/Mwh...
probablement due à la baisse des températures...l'hiver arrive... à la prise de contrôle par les gouvernements
allemand et polonais des gazoducs passant sur leur territoire et à
la baisse de l'approvisionnement norvégien (incident sur une
plateforme de production)... ces
fluctuations confortent, une fois de plus, l'extrême ''volatilité''
du cours du gaz ... et, par voie de conséquences, les perspectives à
court et moyen terme... quant au prix du Brent, le risque de
récession mondiale (confinements en Chine) prédomine sur les marchés
pétroliers malgré l'entrée en vigueur, le 5 décembre de l'embargo
européen sur le pétrole russe...
_ au début du mois de décembre, le prix du gaz se maintient aux
environs de 130 -140 €/Mwh... l'hiver est là...en outre, l'Allemagne
et la Pologne ayant décidé d'arrêter l'approvisionnement via
l'oléoduc passant sur leur territoire vient ''s'ajouter'' à
l'embargo européen sur les importations russes... le
Brent est passé sous le seuil des 80 $/b, malgré le statut-quo des
membres de l'OPEP+, réunis le
dimanche 4 décembre à Vienne et l'entrée en vigueur le 5 décembre
''du
plafonnement'' du prix du baril du pétrole russe à 60 $ et,
soulignons le, l'assouplissement des restrictions sanitaires en
Chine (la crainte d'une reprise des contaminations par le Covid
domine ...). En dépit des ''grands froids'' , le prix du gaz décline vers les 110 €/Mwh... le
''redémarrage'' de plusieurs de nos réacteurs nucléaires est,
probablement, un des paramètres à prendre en considération...
_ en cette fin d'année 2022, restons positifs... les températures
au-dessus des moyennes saisonnières induiront une diminution de
notre consommation de gaz et, par voie de conséquences, de notre
facture ''chauffage'' et de notre impact ''carbone'' ...également
moins de pression sur les prix d'où la descente vers les
65 €/Mwh... par ailleurs, cet
''épisode'' pluvieux en période de vacances
nous ''agace'' et freine nos sorties... mais nos nappes
phréatiques et les réservoirs de
nos centrales hydrauliques se remplissent... quant au Brent, sa
tendance est à la hausse (vers les 85 $/b) due aux menaces russes de
réduction de leur production d'hydrocarbures (500 000 à 700 000 b/j)
en réponse à l'entrée en vigueur au début de décembre, de l'embargo
de l'Union Européenne sur le pétrole russe associé au
''plafonnement'' des prix du brut sur les livraisons hors de
l'Europe... par ailleurs, les grands froids qui sévissent sur le
continent nord-américain et les fuites sur l'oléoduc Canada-USA
(Keystone) engendrent des pressions sur les cours..




|