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  Ce graphique révèle trois grandes périodes : (en cours de mise à jour 06/02/2020)
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une première période 1963-1973 où l’inflation varie de 3% pour atteindre 7% en 1973
une seconde période 1974-1985, très instable après la première crise pétrolière de 1973 (du prix du baril= 3$->12$) et la seconde crise de 1979 (du prix du baril= 14$->35$), au cours de laquelle l’inflation annuelle dépasse parfois les 13%.
_ une troisième période 1986-2018 plus calme où l’inflation varie modérément entre 1 et 3% en dépit des fluctuations importantes du prix du baril qui atteint un sommet de près de 150$ en 2008, pour chuter à près de 30$ en 2009 pour remonter à 100$ les années 2011 à 2014 et décliner à 30$ début 2016. Fin 2016, début 2017, le prix du baril se maintenait dans un canal de 50$ à 60$.  grâce à l'accord intervenu au sein de l'OPEP et notamment de l'Arabie Saoudite de diminuait sa production pour contrer la stratégie du ''tout schiste'' du nouveau président des USA. Néanmoins cet accord reste fragile et la croissance moins forte de nombreux pays, notamment la Chine, laissaient présager à une nouvelle baisse du prix des hydrocarbures au début 2017. mais les tensions apparues au Moyen-Orient, ont entraîné le prix du baril vers le 70$. En 2018, en dépit de la poursuite du ralentissement de la demande de la Chine, le prix du baril a continué sa hausse pour atteindre les 85$ en octobre en raison du retrait des USA de l'accord sur le nucléaire iranien et les sanctions commerciales imposées par les USA (baisse des exportations de pétrole iranien et vénézuélien) et, de la guerre commerciale entre les USA et la Chine. Le 4ième trimestre 2018 a enregistré une chute sévère du prix du baril en cassant la barre des 50$ à la fin 2018...pour repartir à la hausse quelques semaines plus tard. Actuellement il varie dans un canal 60-70$ et au regard de la volatilité enregistrée ces derniers mois la prudence s'impose mais on opterait bien volontiers pour le maintien du baril dans ce canal...(évolution brent)
_  en 2018, l’inflation atteint 1,85%  due en particulier à la hausse des hydrocarbures (50 à 85$) , des taxes sur les produits pétroliers (carbone), du tabac, des produits alimentaires..
_  en 2019, l’inflation atteint 1,1%. Ce ralentissement de la hausse des prix (1,85% en 2018) est lié au recul des prix de l'énergie et des services selon Insee. Voir le site:
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 https://www.economie.gouv.fr/cedef/evolution-des-prix-a-la-consommation

Baisse de l’inflation énergétique en 2019

Après une accélération en 2018, les prix de l'énergie ralentissent nettement en 2019 (+1,9 % en moyenne après +9,7 %), dans le sillage des prix des produits pétroliers (+0,6 % après +14,7 %) et du gaz (+2,4 % après +12,5 %). La fiscalité sur les produits pétroliers étant restée stable et compte tenu d’un cours moyen annuel du Brent proche de celui de 2018, les prix des carburants augmentent à peine en moyenne annuelle en 2019 (+0,2 % après +13,2 % en 2018) et ceux des combustibles liquides ralentissent nettement (+1,7 % après +22,3 %). En revanche, les prix de l’électricité accélèrent à +3,9 %, après +1,3 % en 2018.

Recul accentué des prix des produits manufacturés

En 2019, les prix des produits manufacturés baissent davantage qu’en 2018 (−0,6 % en moyenne après −0,2 %). Les prix de l'habillement-chaussures se replient de 0,3 % après une très légère hausse en 2018 (+0,1 %) : ceux de l'habillement reculent plus fortement (−0,6 % après −0,2 %) alors que ceux des chaussures ralentissent après un rebond en 2018 (+0,4 % en 2019 après +1,0 %). Les prix des « autres produits manufacturés » baissent légèrement (−0,1 % après +0,2 %), du fait d'un repli des prix des biens durables (−0,1 % après +0,3 %) : ceux des gros appareils ménagers (−2,1 % après −1,6 %), des équipements audiovisuels, photographiques et informatiques (−3,4 % après −2,3 %) et des téléphones (−10,4 % après −7,4 %) baissent davantage. Le repli des prix de « l’outillage et autre matériel pour la maison et le jardin » (−0,6 % après +0,3 %) et le ralentissement des prix des voitures (+0,7 % après +1,4 %) contribuent également à ce repli. Les prix des meubles et articles d'ameublement augmentent légèrement à +0,2 %, après une stabilité en 2018. Par ailleurs, les prix des produits de santé baissent davantage qu’en 2018 (−2,8 % après −2,3 %), tirés par un recul accentué des prix des produits pharmaceutiques (−3,7 % après −3,1 %) et un repli des prix des aides auditives (−0,3 % après +0,1 %) avec la mise en place du 1er volet du panier 100 % santé.

Repli des prix des services de santé et baisse des prix des services de communications

Les prix des services de santé se replient à peine en 2019, après un ralentissement en 2018 (−0,1 % en moyenne annuelle après +0,9 % en 2018 et +1,3 % en 2017), consécutivement à la mise en place du 1er volet de la convention dentaire signée en 2018, qui prévoit une revalorisation des actes dentaires courants et une baisse des prix des prothèses dentaires.

La baisse des prix des services de communications se poursuit en 2019 à un rythme proche de celui de 2018 (−1,1 % en moyenne après −1,0 %) : les prix des services de télécommunication reculent davantage (−1,7 % après −1,5 %) alors que ceux des services postaux augmentent encore fortement après la revalorisation des tarifs en janvier 2019 (+6,6 % après +6,8 %).

Faible ralentissement des prix des services de transports et des « autres services »

En 2019, les prix des services de transports sont à peine moins dynamiques qu’en 2018 (+0,7 % après +0,8 %). Les prix des transports aériens accélèrent (+0,9 % après +0,5 %). En revanche, ceux des autres services de transports ralentissent ou se replient : les prix des transports routiers (bus, taxis, etc.) augmentent de 1,4 % en 2019 après +1,6 %, ceux des transports combinés de voyageurs de +0,4 % après +1,4 % et ceux des transports ferroviaires (grandes lignes, trains régionaux, métro et tram) reculent de 0,3 % après +0,3 % en 2018.

Les prix des « autres services » ralentissent légèrement en 2019, après une accélération les deux années précédentes (+1,6 % après +1,8 % en 2018 et +1,4 % en 2017). Le moindre dynamisme des prix des services de restauration et d’hébergement (+1,4 % après +2,2 %), des forfaits touristiques (+1,9 % après +12,9 %) et des assurances (+1,6 % après +1,8 %) est en partie compensé par une accélération des prix des services de protection sociale (services de garde d’enfants, maisons de retraite, etc : +1,7 % après +1,3 %) et des services récréatifs et culturels (+1,7 % après +0,9 %).

Accélération des prix des services de logement

En 2019, les prix des services de logement (loyers, eau et enlèvement des ordures ménagères) accélèrent après six années de ralentissement : +0,4 % en moyenne, après +0,1 % en 2018 et +0,4 % en 2017. Les prix des loyers des résidences principales rebondissent à +0,4 %, après un recul de 0,3 % en 2018 lié à une baisse des prix dans le parc social conjointement à celle des aides personnalisées au logement. Les prix des autres services liés au logement hors énergie − essentiellement la fourniture d'eau et l'enlèvement des ordures ménagères – sont nettement moins dynamiques qu’en 2018 (+0,3 % après +1,3 %).

Hausse des prix du tabac et des produits alimentaires

Après une vive hausse de 14,2 % entre 2017 et 2018, les prix du tabac augmentent encore fortement en 2019 : +10,6 % en moyenne sur l’année, en lien, de nouveau, avec le relèvement de la fiscalité.

Les prix des produits alimentaires accélèrent en 2019 pour la quatrième année consécutive (+2,5 % après +1,9 %). Les prix des produits alimentaires hors produits frais (+2,1 % en 2019 après +1,3 % en 2018) se renchérissent de façon concomitante à l’entrée en vigueur de la loi « Agriculture et alimentation » et à la crise de la viande de porc : les prix des boissons alcoolisées (+2,6 % après +1,1 %), des boissons non alcoolisées (+2,0 % après +1,0 %), de la viande (+2,5 % après +1,3 %), du lait, fromage et œufs (+2,5 % après +2,0 %), du pain et des céréales (+1,5 % après +1,1 %) accélèrent alors que ceux des huiles et graisses ralentissent (+4,8 % en 2019 après +7,0 %). Les prix des produits frais ralentissent en 2019 (+4,3 % après +5,2 %) : ceux des fruits frais (+0,3 % après +6,6 %) et des légumes frais (+6,0 % après +7,1 %) décélèrent alors que ceux des poissons frais (+4,0 % après +2,1 %) sont plus dynamiques.

Une hausse des prix peu différenciée selon les catégories de ménages

Selon la structure de leur consommation, les ménages connaissent une hausse globale des prix plus ou moins prononcée. Ainsi, en 2019, les hausses de prix sont en moyenne les plus faibles pour les ménages de moins de 30 ans (+0,9 % contre +1,1 % tous ménages confondus). Par ailleurs, l'inflation est supérieure de 0,1 point pour les ménages propriétaires. À l’inverse, les cadres et les ménages du plus haut décile de niveau de vie connaissent une inflation légèrement inférieure à la moyenne (de 0,1 point).

Pour en savoir plus

Consultez les séries longues des indices de prix à la consommation, y compris par catégorie de ménages, sur insee.fr :

IPC : https://www.insee.fr/fr/statistiques/series/102342213

Prochaine publication des moyennes annuelles : janvier 2021