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Evolution des charges obligatoires de 1964 à 2018* (euros 2016)
Cette masse budgétaire comporte deux grands postes de dépenses : les factures de chaleur et d’eau, et de moindre importance (en volume): les assurances, l’électricité et les impôts. Le poste ‘chaleur’ ayant une pondération la plus importante dans cette masse budgétaire, l’évolution de celle-ci est donc prépondérante par rapport aux autres postes, mais cette pondération aurait une tendance  à décliner.
 _ En effet au cours de la période 1963-1979 (16 ans), la dépense ‘eau’ fluctuait autour de 0,25 M€ tandis que celle de la ‘chaleur’ variait autour de 1 M€ c’est-à-dire dans un rapport de 1 à 4, pour croître à 0,25 M€ et 2 M€ (rapport de 1 à 8) en 1985 et décliner les années suivantes pour atteindre au cours de la période 1993-1999 un rapport de 1 à 2 ( eau = 0,4 M€, chaleur = 0,8 M€). Avec l’avènement de la cogénération ce rapport est descendu à près de 1 (eau = 0,4 M€, chaleur = 0,5 M€) au cours de la période 2000-2004, ce qui est remarquable.
 _ Hélas avec un prix des hydrocarbures ayant atteint un sommet en 2008 à 150$/b et fluctuant autour des 100 $/b au cours de la période 2011-2014  auquel il faut ajouter la remise à neuf des moteurs de cogénération, ce rapport ‘chaleur-eau’ progresse à nouveau (1,3 M€ contre 0,45 M€).
 _ Il est fort probable qu’au cours des années post 2016, le prix du baril se maintienne dans une fourchette de 50-60 $/b (l’accord intervenu au sein de l’OPEP neutralisant la politique du ‘’tout schiste’’ du président Trump), en conséquence, le rapport ‘chaleur-eau’ devrait se situer aux environs de 2 ( 1 M€ contre 0,5 M€) 

L’autre paramètre à prendre en considération est le ratio, c’est-à-dire, la part des charges obligatoires dans les dépenses totales de fonctionnement. Un parallélisme peut-être établi avec l’analyse ci-dessus : la période 1963-1979 au cours de laquelle le ratio décline de 45% à 34% environ à l’exception de l’année 1973 (1ère crise pétrolière), une remontée 1979-1985 pour atteindre à nouveau 45% (période d’augmentation constante du prix des hydrocarbures), puis  une baisse du ratio jusqu’à 27% en 1989 et son maintien dans une fourchette de 27%-30% au cours de la période 1989-1999. La cogénération provoque une baisse de plus de 10 points dès la première année de sa mise en service (1999-2000) avec un ratio 16% qui se maintient dans une fourchette de 18%-22% jusqu’en 2007, en dépit d’une progression du prix du baril depuis 2002..
 _ La montée brutale du prix des hydrocarbures en 2008 (150$/b) provoque une augmentation substantielle des charges obligatoires pour atteindre les niveaux des années 1990 et de se maintenir jusqu’en 2011, avec un ratio de 24%-26%.

 _ Comme il est signalé précédemment, l’année 2011 marque le terme du contrat signé avec EDF pour une période de 12 ans et l’arrêt durant un an de la cogénération. EDF exige pour une reprise du contrat, le reconditionnement des alternateurs (coût 1,4 M€). La reprise de la cogénération au début de 2013 ne permet pas une diminution significative de la facture chaleur en raison d’une part, du remboursement pendant 3 ans du prêt (262000€/an) contracté auprès de Cofély et d’autre part de l’arrêt de la subvention accordée par les Pouvoirs Publics pour encourager la cogénération. Précisons qu’au cours de la période 2012-mi2014, le prix du baril variait entre 100-120 $/b.

 _ Malgré une chute du baril au cours du second semestre 2014, l’effet ne se fait pas immédiatement en raison des termes du contrat signés pour 3 ans avec Cofely. Ainsi il faut attendre l’année 2016 pour observer une baisse importante de la facture ‘chaleur’ de près de 500 000 €…

_ quant au ratio, important au départ 43% (peu de travaux d'entretien) et déclinant à 34% lors du déclenchement de la seconde crise pétrolière en 1979 pour remonter à 44%, c'est-à-dire au niveau du début des Grandes Terres. Une chute à 26-28% en raison de la baisse du prix des hydrocarbures et de la rénovation des façades de nos immeubles, puis une nouvelle 'glissade 'à 16-18% lors de l'avènement de la cogénération. Après un palier 24-26% et un sommet à 36% en raison de la troisième crise pétrolière conjuguée à la crise financière, un second palier à 30% semble se dessiner à court terme.