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Ce graphique présente dans son ensemble cinq périodes :
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la première période 1964-1973 : des appels relativement stables (3,25-3,5M€)
_ la seconde période 1973-1985 : une progression constante des
appels (près de 50%) passant de 3,5M€ en 1973 à 5,1 M€ en
1985. Cette période très instable, au cours de laquelle l’inflation
dépasse plusieurs fois les 13%, est due essentiellement aux crises
pétrolières de 1973 (le prix de la tonne de fuel passant de 70 € à 210
€) et de 1979 (le prix de la tonne de fuel passant de 250 € en 1979 à
360 € en 1980 pour atteindre en 1984-85 les 575 €)
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la troisième période, remarquable de 20 ans, (1985-2005) :
avec des appels de charges variant dans un canal 4,25 à 4,5 M€.
Ainsi, après une augmentation constante des appels, l’année 1986 marque
d’une part, le début d’une période de stabilité et d’autre part, une
baisse sensible due non seulement à une réduction de 3 points de
l’inflation (6% à 3%) mais également à une chute du prix de la tonne de
fuel (575 € à 370 € puis à 275 €) suivie les années suivantes par la
réhabilitation des façades de nos 27 immeubles qui entraîne une
réduction notable de la consommation de fuel celle-ci passant en moyenne
de 3000 tonnes à 2000 tonnes. Il est à souligner également
l’effet ‘cogénération’ au cours des années 1999/2000 où le poste
‘chaleur’ passe de 900.000 € à 400.000 €. Depuis 2004, le coût de
l’énergie fossile passant de 30$/baril à 60$/baril en 2005-2006, le
poste chaleur entraîne d’une manière significative les appels de
charges qui atteignent le pic de celles de 1985...il y a 20 ans ;
cette dernière observation démontre, s’il le fallait, la bonne
gestion des GT.
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la quatrième période 2006-2014 : une augmentation brutale
(la pente est plus abrupte qu'au cours de la période de 1973-1985) et
constante (à l'exception 2009-2011) due à un
accroissement important du prix du baril qui atteint un sommet de près
de 150$ au cours de l’été 2008, et par la crise financière mondiale
provoquée par les ‘’subprimes’. Par ailleurs, l’année 2011 marque le
terme de notre contrat de cogénération avec EDF et de l’arrêt de la
subvention versée par l’Etat pour encourager le développement de la
cogénération. Par ailleurs, soulignons l’exigence d’EDF pour souscrire
un nouveau contrat sur la période 2012-2025, le reconditionnement de nos
moteurs de cogénération pour un coût= 1,4M€.
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la cinquième période 2014-2017, marquerait-elle une nouvelle période de
stabilité, voire une baisse ? : la reprise de la cogénération avec EDF jusqu'en
2025, les renégociations des prix du gaz avec Cofely pourrait être le
début d'une nouvelle période de stabilité des appels de charges, certes
fragile, mais faisons confiance à nos gestionnaires, salariés et
bénévoles, pour maîtriser au mieux ces appels, notamment grâce à un
retour du prix du baril à 50-60$/b fin 2016 - début 2017, par suite de
l'accord intervenu au sein de l'OPEP et, plus particulièrement de
l'Arabie Saoudite de réduire sa production malgré l'encouragement de la
politique du nouveau président des USA à la reprise ''du tout schiste''.
Cependant, cet accord reste volatile et la
croissance moins forte de nombreux pays, notamment la Chine, risque
d'entraîner, à terme, une nouvelle baisse du prix des hydrocarbures et
de ce fait, une diminution de notre facture 'chauffage'.
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