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Cher  Alain. 

Nous sommes venus nombreux pour t’accueillir dans cette église saint Thibaut : ces  heures sont douloureuses à vivre, aussi nous entourons de notre affection  Cyraque, Orlane et David, les  petits enfants : Martin, Jean, et Juliette et toute ta famille. 

Cher Alain, notre présence  témoigne de  l’amitié vraie et indéfectible que nous te portons et  tous ensemble nous sommes en union de pensée et de prières pour toi et ta famille.

Tu as quitté tes proches en cette nuit du 3 mars dans le silence et la simplicité.

Homme de courage et de discrétion, tu as cherché à vivre avec sagesse, et de quelle affection profonde  n’entourais-tu pas  les tiens !  

Chacun ici appréciait  ta grande disponibilité. Au temps de tes activités professionnelles tu as accepté de te mettre bénévolement au service de l’Union des  Syndicats des Grandes Terres prenant la charge et les responsabilités de président syndic du square des Ormes pendant 18 ans.

Par la suite avec le même dévouement tu as participé aux activités des « Amis de Saint Thibaut » : la fête Saint Nicolas : les comptes, le bar et autres services annexes et chaque mardi régulièrement tu montais au presbytère pour tenir  la comptabilité des quêtes du dimanche. 

Tu  as été un homme responsable, toujours fidèle à tes engagements y apportant tes compétences.

Pour toi, l’entraide, les services rendus spontanément et avec le sourire étaient des réalités, nous en sommes témoins, nous tes très proches voisins de l’escalier. 

Comme l’écrit le Père François Varillon : Dieu divinise nos actions humaines lorsqu’elles sont humanisantes : elles seront mises à ton actif.

Et parce que tu as su dire «  oui » au service de ton prochain voici pour toi ces quelques vers, ils essaient pour leur part de cerner ta généreuse personnalité.  

Vivre en soi ce n’est rien, il faut vivre en autrui

-         A qui puis-je être utile, agréable aujourd’hui ?

-         Voilà chaque matin ce qu’il faudrait se dire

-         Pour que le soir quand du jour la clarté se retire

-         Heureux celui à qui tout bas son cœur a répondu

-         Ce jour qui va finir, je ne l’ai pas perdu

-         Grâce à mes soins j’ai vu sur une face humaine

-         La trace d’un plaisir, l’oubli d’une peine.

Pour tout ce que tu as apporté à notre manière de vivre ensemble : « Merci Alain !"

Marie-Josée et Armel LOUIS